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Le jeu video par Djinner

7 janvier 2009

[TEST] Prince of Persia : Le vent du changement !

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Oyez, oyez brave gens ! Ayé, on m’avait dit que 2008 serait une grande année du jeu vidéo, et on m’avait pas menti. 2008, c’est le changement, c’est aussi le renouveau. Enfin pas pour tout le monde me direz vous (Gears of war 2 hein), mais quand même. Prince of Persia ne déroge pas à cette règle loin de la. Nouvelle génération de console implique nouvelle génération de notre Prince préféré ! Et faut le dire, Ubi fait bien les choses. Vous voulez un véritable souffle épique et artistique ? Et bien c’est parti.


 

Et oui le Prince de Perse a changé. Dans le style déjà, oublié la classe et le bien coiffé, nous voici au commande d’un voleur mal rasé, crado, habillé à la va comme je te pousse. La scission est faite : Farah n’est plus la Prince of Persia girl, mais bel et bien l’ânesse de monsieur le Prince. Et oui on ne fait pas les choses à moitié chez Ubisoft, quand on veut couper court avec l’ancienne sérieu, on le fait et pas qu’un peu. Bien pour le pitch maintenant, on retrouve notre Prince, plus aussi prince que cela, égaré en pleine tempête de neige, qui tombe nez à nez avec une jeune demoiselle en détresse. Bien entendu avec bon cœur, nous chassons ses poursuivant, et nous assistons à la libération d’Arihman (malgré nous), un démon majeur, par le père de cette même jeune fille, qui se révèle être la Princesse Elika. Cette libération provoque la corruption des quatres grandes zones de l’ancien royaume d’Elika : La citadelle, le jardin, ,… Comme vous l’avez compris, il s’agira par la suite avec l’aide de la princesse, de purifier ces terres. Car quand même c’est plus cool quoi.

 

La révolution d’Ubi est tout d’abord, il ne faut pas se le cacher, une révolution graphique est artistique, avec un cell shading tout simplement superbe. C’est tout simplement magnifique, il n’y a que du bon gout, et on repère bien la différence entre les terres corrompues et purifiés. Y’a pas à chier, le rendu graphique a vraiment de la gueule, et colle parfaitement à l’ambiance de ce nouvel opus de la saga Prince of Persia. On reste même parfois admiratif à contempler une zone, on se pose et on regarde, zen, cool. A cela s’ajoute une absence de chargement total, hormis quand on se téléporte d’une zone lavée de la corruption à une autre, et ça ce n’est vraiment pas négligeable. Ainsi, Prince of Persia propose un jeu ouvert, ou presque, car quatre pouvoirs sont à acquérir, quatre pouvoirs de « déplacement magique d’Elika » si je puis dire, qui sont utilisables que dans certaines zone. On reste aussi contemplatif sur le vide des niveaux…


 

Et oui ça ne fourmille pas d’ennemis en tout genre… On va dire que le bestiaire est un peu une des faiblesses du titre, car les ennemis sont un peu tous les mêmes, des guerriers corrompus à éliminer, et ils ne sont pas très nombreux. Mais cela parait malgré tout légitime, ça ne choque qu’un peu au début de l’aventure, on s’en accommode tout de même assez vite.


 

Le jeu, même s’il semble « libre » est malgré tout un peu dirigiste, car il vous indique quelle zone est à purifier avec tel pouvoir acquis. Avant chaque purification, on affronte le même bosse qui gouverne la zone (donc quatre au total). Ceci étant fait, il suffit par la suite de reparcourir le niveau que l’on vient de faire pour collecter des sphères de lumière disséminées un peu partout. Ces sphères de lumières permettent d’acquérir un des autres pouvoirs et ainsi de suite. Il suffit de répéter ce même schéma dans chaque niveau de chaque zone pour arriver à la purification « totale » des terres du royaume d’Elika.

 

Nous parlions d’ennemis peu diversifiés tout à l’heure. Ce qui nous amène à parler du système de combat, qui s’appuie sur bien évidement sur des combos à effectuer à l’aide des quatre boutons de la manette. Ce n’est pas révolutionnaire, mais il faut dire que les mouvements du prince sont assez classieux, et les combats restent nerveux. Malheureusement ils sont assez redondant et peuvent devenir lassant pour les joueurs confirmés.

 

Parlons en d’ailleurs, ce qui frappe tout d’abord à première vue dans ce Prince of Persia, c’est qu’il est impossible de mourir. Oui, impossible. Princesse Elika est la pour vous sauvez si vous avez rater votre saut, ou vous protégez si jamais vous rater un bouton dans les quick time event des différents combats et que l’ennemi se rue vers vous, il regagnera un peu de vie, et puis c’est marre. Oui c’est un peu déroutant, mais la encore pas choquant, juste légitime et même parfois plaisant, car plus besoin de lancer sa sauvegarde en attendant le chargement, ou je ne sais quoi. Tout est géré en temps réel et cela ne coupe pas du tout l’aventure, ce qui est fort plaisant et ergonomique. Plus de prise de tête, juste du jeu. Ca change c’est sur, certains pourrons crier au scandale, mais moi ça m’a plu.

 

Et oui Prince of Persia, comme vous avez pu le voir, c’est « casualisé », mais si j’ose dire, dans le bon sens. Les combats sont plus simples, les différentes séquences de gameplay aussi, mais vraiment on prend du plaisir à y jouer. Et ça c’est le plus important.

 

Côté level design, rien à dire. Les niveaux ont de la gueule, sont fort bien modélisé, et artistiquement magnifique. Ils sont tout à fait différentiables, et on vraiment leur pâtes graphique.

 

En conclusion, nous pouvons dire que ce Prince of Persia est tout simplement déroutant. Il a un certains nombres de défaut qui ne seraient pas aussi bien passés avec un autre jeu : sa simplicité (maladive ?), ses mondes vides, ses combats et ses séquences de combats un peu trop répétitives nuisent au tableau qu’il dresse. Mais que dire de la réalisation ? D’un gameplay intuitif et plaisant ? Rien, Prince of Persia est tout simplement un plaisir à déguster, un moment vidéo ludique que je n’ai pas vécu depuis un bon bout de temps. Avec des combats épiques, une aventure qui ne se stoppe jamais, y’a pas à dire, il a de quoi faire valoir son achat. La durée de vie reste tout de même assez conséquente pour un jeu de nos jours (15 heures et quelques), et puis de toute façon y’a les succès à accomplir hein ! Niveau scénario cela reste classique, bien contre le mal, cause écologique purificatrice, bref normal quoi pour notre époque. Cela parait banal comme ça, mais tout ceci est tiré vers le haut par un coup de théâtre à la fin de l’aventure… Le Prince est de retour, il est dans la place, ne le loupez pas… J’ai kiffé c’est tout !

 

Les plus

 

Artistiquement magnifique

Techniquement aussi (le cell shading fait vraiment son effet)

Gameplay intuitif et vraiment plaisant

Coup de théâtre (vivement le prochain)

 

Les moins

 

Combats et séquences de plateformes un peu trop répétitives

Monde peut être un peu trop vide

Scénario classique (quand même hein)


18/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/images/00017/00017190_somm_p000.htm

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25 juillet 2008

[TEST] Assassin's Creed : la classe à l'état pur

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Oyé, oyo, oya, me revoila !

 

Après quelques mois, même une année d’absence je reviens sur le site pour (re)commencer à poster mes tests, tous plus beaux les uns que les autres. Et quoi de mieux que de commencer avec l’impérial Assassin’s Creed sur notre bobox chérie ? Et oui, mon fantasme d’incarner un véritable assassin avec classe et style (oubliez WoW) devait se réaliser, car l'excitation n’arrêtait pas d’augmenter depuis sa présentation en marge de l’E3 2006. Retour sur un jeu majeur de la fin d’année 2007.

 

 

 

Parlons bien, parlons peu. Assassin’s Creed, pour éviter tout spoil surprenant quant à la véritable nature du scénario, nous permet d’incarner Altair (prononcez Alt-ta-ir), un brillant assassin sous l’ordre d’Al Mualim (quoiqu’un peu indépendant, voir même un peu trop indépendant) pendant la 3ème croisade au Moyen Orient. Lors d’une mission de la plus haute importance, Altair, par son arrogance et son « j’m’en bas la race des autres, je fais ce que je veux », échoue lamentablement dans la quête du « trésor des templiers » et met toute son équipe en grand danger. Pire encore toute sa confrérie entre en guerre avec Robert de Sablé, qui assiège la citadelle de son maître. Il réussit à se racheter pour avoir aider à repousser les attaques du templier, mais est déchu de son rang : il doit alors regagner la confiance de ses confrères. Et pour cela il va falloir qu'il recommence depuis zéro pour pouvoir acquérir de nouvelles techniques de combat et de nouvelles armes qui lui permettront d’achever plus simplement ses différentes missions. Pour cela, Al Mualin lui confie neuf assassinats, des personnalités des villes de Damas et de Jérusalem, neuf assassinats qu’il doit mener à bien…

 

 

 

Vous voilà lancer dans le cœur du jeu : les assassinats. Toute une progression est nécessaire pour pouvoir achever les différentes missions, car avant de tuer sa cible, Altair doit connaître sa cible. C’est pourquoi des espèces de mini missions vous sont proposées avant de passer à l'acte en bonne et due forme. Leur types se comptent sur les doigts d’une main : aider un de ses confrères pour qu’il vous délivre ses informations sur l’homme à tuer, interroger un partisan de la cible, dérober cartes ou autres missives lui concernant, ou encore écouter des conversations se reportant sur lui. C’est varié certes, et très légitimes, mais très scripté aussi, et le faire neuf fois de suite ça devient un peu gavant, surtout que finalement, ça reste un « plus », ce n’est pas super interessant, car on suivra que très peu les informations que l’on a pu suivre pendant la période pré assassinat. Mais bon cela reste tout de même sympathique et à creuser, d’autant plus que l’on peut choisir l’ordre dans lequel on veut effectuer les missions. Ces différentes missions, vous permettent de gagner de l’expérience, et ainsi d’acquérir de nouvelles techniques, ainsi qu’une barre de vie plus conséquente. En tout cas ce ressentit de faire progresser Altair est vraiment existant, on sent qu’il devient plus fort, ce qui deviendra nécessaire lors de grosses phases de combat proposées au cours du jeu. Enfin bref, les missions d’enquêtes terminées, vous pouvez accèder à l’assassinat de votre cible qui sont, et ça c’est bien, tous différents dans leur approche, ce qui sort un peu de la monotonie du jeu.

 

Mais pourquoi trois villes pour neuf assassinats ? Et bien c’est simple, chaque ville est divisé en trois quartiers, accessibles selon la mission que l’on effectue. Chacun on leur identité et leur design propre : quartier pauvre, quartier riche, et quartier marchand.

 

 

 

Vous avez dit monotonie ? Et oui, comme je le soulignais précédemment, Assassin’s Creed, est très répétitif, et pourra en gaver certains. D’autant plus que des missions annexes accroissent cette monotonie. Et oui dans chaque mission, conférer dans un quartier de chaque ville (quartier pauvre, quartier riche …) , il est possible à des endroits précis de sauver des habitants agressés abusivement par les soldats de la ville. Pour plus de visibilité, il est aussi possible (et ça devient nécessaire) de se rendre à des points d’observations qui permettent de découvrir un peu plus les différentes zones de la cartes. Comme vous l’avez compris, c’est un peu ça le principal problème d’Assassin’s Creed, on a vraiment, mais vraiment, l’impression de ressasser les mêmes choses, bien que la progression d’Altair change parfois un peu la donne.

 

 

 

Mais mis ça de côté, manier Altair révèle être un véritable kiff à l’état pur, y’a pas à dire, les sensations que procure le gameplay du jeu sont vraiments excellentes. Faire un saut de l’ange en haut de la cathédrale de Jérusalem (plus de 200 mètres) après avoir découvert un point d’observation, courir pour échapper à la garde avec la musique à fond les ballons après l’assassinat, grimper, courir, frapper, mater l’horizon de la ville pendant de longues minutes, se balader etc. Bref, Assassin’s creed a une mise en scène, une technique, et quelques éléments du gameplay d’une excellence rare. Parlons en du gameplay d’ailleurs, qui est réellement intuitif et même innovant. Non, grimper à tout va et sauter de maison en maison ne nécessite pas des combos ultra difficiles, loin de la. Il y a en tout deux modes : le mode actif, et le mode passif. Le mode passif vous permet de vous fondre à la foule, de marcher calmement (idéal après avoir tuer quelqu'un), de prier pour vous faire passer pour un ecclésiastique par exemple. Le mode actif lui est comme son nom l’indique, tout le contraire du mode passif. Par la simple pression du bouton (RT, ou R2), Altair peut courir, attaquer, grimper, sauter etc. Bref, on est pas du tout dérouter par ses contrôles, on est même surpris par l’étonnante facilité de contrôler Altair (quand je vous parlais de kiff), ce qui est vraiment idéal pour ce type de jeu. C’est simple et riche à la fois, bien trouver messieurs les devs’ d’Ubi (Jade, je t’aime).

 

 

 

Les combats, son comme les gameplay, intuitif et nerveux, bien qu’un peu redondant… Altair possède, ou peut posséder jusqu’à quatre armes sélectionnables (du petit couteau cacher dans la manche, à l’épée courte), ce qui permet un catalogue d’attaques différentes envers les différents ennemis. Mais il a aussi différentes techniques de combat pour surprendre ses adversaires, l’est pas con le type. Il peut ainsi attraper l’ennemi et le faire valdinguer, faire des pas en avant comme à l’escrime, parer les coups et contre attaquer… Non vraiment, un vrai petit soldat tout en finesse d’Al Mualim. Mais cela n’efface pas que les combats sont tous un peu les mêmes. Quand on a compris comment ça marchait le « parer / contre attaquer », bah les adversaires deviennent même vraiment facile à terrasser. Mais cela reste quand même sympa, on ressent bel et bien la puissance des coups qu’on donne, du notamment à une technique irréprochable, un placement des caméras judicieux (pas à la perfection cinématographique de PoP), et la qualités des animations. Et si jamais la situation est vraiment incontrolable, il est toujours possible de fuir et de se cacher dans les différents types de cachettes que le jeu vous propose (dans du foin, parmi les ecclésiastiques, etc.). Car Assassin’s Creed repose aussi la dessus, utiliser la ruse pour vaincre les ennemis, ou au moins les entuber profond. Un assassin c’est lâche, et ça fuit, ne l’oubliais jamais.

 

 

 

Quand on dit combat, on dit IA. Ca rime en plus. L’IA des différents PNJ est tout à fait convenable, quoique un peu brouillonne, mais le jeu est relativement facile dans la progression. Y’a pas de quoi casser trois pattes à un canard, car il en a que deux, mais les ennemis vous poursuivent, n’hésitent pas à appeler des renforts si il est surpassé, à vous reconnaître quand vous avez fait des conneries. Il est même très vite soupçonneux de l’accoutrement d’Altair. Il est même parfois un peu trop agressif, on se fait attaquer alors qu’on l’a juste touché… Faut croire qu’il n'aime pas le contact corporel d’homme à homme. Sans être une lumière et sans avoir une chambre à air à la place du cerveau quoi. Après c’est à vous de vous faire votre idée sur la chose. Car je sais que vous êtes porté sur la chose.

 

 

 

Et oui, Assassin’s Creed est beau, y’a quasiment rien à jeter. C’est beau, c’est magnifique un point c’est tout, je défierais quiconque dirait le contraire. Les animations sont hyper réalistes et très détaillés, on voit bien que ça a été travaillé avec minutie, et on ne regrette pas. La façon de se mouvoir d’Altair est tout simple bluffante, souple, agile, ultra détaillé, on reste parfois bouche baie tant la qualité est la et nous explose à la figure. Y’a rien à dire, juste admirer son agilité naturel. Et c’est le même tarif pour la modélisation des villes : encore une fois super détaillé et très étendues, on voit jusqu’à très loin, c’est surprenant : pas de clipping, que dalle, ça fait mal tellement c’est beau. Je souligne tout cela, car c’est vraiment rare de voir un travail comme celui-ci. L’animation de la foule est excellente, et que de monde affichés à l’écran ! Bien sur on pourra chipoter sur le level design (on revoit parfois un peu les mêmes choses), et le character design (la aussi on voit souvent les mêmes personnes), ainsi que sur la teinte (tiré vert le claire, en même temps c’est la situation géographique qui veut ça…), mais ça clairement bien foutu. Manque plus que des endroits un peu plus différents en termes d’architectures, pour que l’on soit complètement comblé, mais ça on verra bien pour la suite hein.

 

 

 

Il en est de même pour l’ambiance sonore qui est relativement excellente. Les voix sont charismatiques et bien trouvées pour les différents protagonistes. Les musiques sont vraiment représentatives du genre et du milieu du jeu. Elles sont vraiment entraînantes, mais pas très variées avec tout de même un petit plus pour la musique de fuite après l’assassinat (c’est tout simplement kiffant de courir avec ça dans les oreilles :love: ). Bref pour ne pas me répéter, mais quand même un peu, le côte technique d’Assassin’s Creed est tout simplement irréprochable, manque plus qu’une variété plus accrue (dans tous les domaines) pour satisfaire complètement le gamer qui est en nous.

 

 

 

Parlons un peu tout de même de la qualité du scénario. C’est un peu (sans spoiler) le même délire que Lost. J’en dis pas plus, mais beaucoup, pour ne pas dire trop, de questions restent en suspend sur le pourquoi du comment du jeu. Il faut vraiment y jouer pour comprendre ce que je viens de dire. Ensuite dans le pitch propre que je vous ai énoncé, dans l’ensemble il est vraiment très bon. Surtout dans la quête de confiance, et moral d’Altair sur le pourquoi il doit tuer ces différentes personnes. C’est vraiment bien trouvé de faire douter le personnage principale, et de faire qu’il se remette constamment en questions. On ressent la même chose que lui en jouant : « Mais pourquoi on le bute finalement ? », ce qui est vraiment original pour un jeu de ce genre.

 

 

 

Finalement, comme vous avez pu le lire, j’ai été littéralement envoûté par ce titre, faut dire que mon fantasme vidéo ludique c’est enfin réalisé, merci Jade ;)) ! Assassin’s Creed est tout simplement bourré de qualité. De part sa technique graphique et son ambiance hors du commun, le kiff qu’il peut procurer à tout le monde en contrôlant Altair aussi simplement, l’impression de classe, de style et de puissance qu’il nous insuffle, Assassin’s Creed se révèle être un titre incontournable pour cette fin d’année, et pour tout possesseur de Xbox 360 et de PS3 (et même de PC), car goûter à cette nouvelle fraîcheur de licence ne peut que faire du bien, et que faire plaisir. Vivement la suite, car en tout cas il a un gros potentiel. Certes quelques défauts (monotonie des missions et des combats, des choix artistique un peu trop dans le même sens) viennent faire de l’ombre au tableau, mais rien de bien méchant, car le plaisir est la. Un peu plus d’inventivité ne lui ferait pas de mal, mais ça on verra pour le prochain épisode.

 

 

 

Enjouayé, c’est le moment.

 

18/20

 

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/images/00017/00017072_somm_p000.htm

 

14 décembre 2006

[TEST] Gears of War : j'aime les baffes !

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Salut. Oui je sais , j’ai voulu faire bref aujourd’hui ... Aller on commence directos ^O^.


Vous savez y’a des jeux qu’on attend depuis longtemps parce que c’est la suite d’une série plus ou moins mythique, parce qu’on a accroché au genre et tout ce qui tourne autour. Je me revois encore sur gametrailers.com, en train de regarder la conférence Microsoft, et voyant pour la même occasion la présentation de Gears of War, inconnu pour moi auparavant. Là je me dis, purée la 360 il me la faut, "NEED". Y’a des jeux qui font mouche parce qu’on sait des les premières minutes de visionnage qu’on va prendre un pied ancestral avec le pad en main. Maintenant il reste a vraiment le goûter dans son état brut, alors ancestral ou pas ?


Gears of War pour les incultes, et je sais qui y’en a beaucoup, a été annoncé lors de l’E3 2005, puis de fil en aiguille a suscité les convoitises, jusqu’à devenir le killer-ap super attendu de cette fin d’année, bah oui il est sorti en Novembre. L’action prend place dans un futur proche cataclysmique, et oui je ne pèse pas mes mots. Les premieres minutes d’intro annoncent la couleur, et vous l’avez deviné que ça n’allait pas devenir rose. L’heure est grave, très grave, une guerre fratricide entes les humains et les locustes, sortes de démons/aliens, emergent des profondeurs de la terrestre comme des parasites, ne cesse toujours pas, et l’ennemi commence à prendre le dessus. C’est pourquoi Marcus, un ancien héros de guerre, mis en prison pour non obéissance des ordres, est appelé à réintégrer les rangs, et tenter de mettre fin à cette guerre, ou tout au moins repousser l’affront. Pour cela il a des copains avec lui qui aiment aussi magner la mitrailleuse/chainsaw. Mais on y revient dans le paragraphe suivant, suivez le guide !

Et oui ! Gears of War est fait pour la coopération, d’ailleurs j’ai fais plus de la moitié de la progression avec un pote, qui avait la chance de jouer avec moi. Comme vous l’avez compris, vous ne luttez pas seul contre les Locustes, en effet Marcus se voit promu chef d’escouade. Certes les ordres permis sont plus que minimes et n’apportent pas grand chose au jeu, mais c’est tout de même appréciable. Pourtant la force de Gears of War est dans l’intuitivité du gameplay, et les différents modes de couverture. En effet toutes les différentes actions de mouvement tourne autour que d’un seul bouton et de la positon du joystick. Ce bouton (A pour ne pas le citer) permet de sauter en avant, sur les côtés, en arrières mais aussi de se coller contre les murs, passés d’un mur à l’autres, pour échapper aux tirs ennemis. C’est un peu un jeu de cache-cache longue porté. On se couvre, on vise on tire, on se recouvre etc… Ca peut paraître tres répétitif, même moi je pensais ça et bah pourtant, loin de là. Les différentes confrontations, sont très rythmées et surtout très diversifiées. C’est la progression du jeu qui veut ça il faut croire, qui alterne phase de tir à bord wagon en circulation, cache-cache dans la lumière avec le redoutable Creel (créature de la nuit qui vous dévore en un rien de temps dès que vous paraissez dans une zone d’ombre) ou tout simplement défendre des barricades contre l’assaut ennemi. Mais ce n’est pas tout, il en existe encore pas mal d’autres, qui renouvelles à chaque fois le plaisir de jeu, pour ne pas spoiler ;) .

La prise en main est donc quasi immédiate et réglée au poil, pareil pour la visée qui est très précise, mais bon c’est pas non plus de la guerre chirurgicale, Gears of War c’est de la violence pure à l’état brut, on a du sang sur les mains et pas que sur les mains bien sùr. Que dire d’un corps à corps à la tronçonneuse, ou les gerbes de sang giclent contre l’écran, rien bien sur, et admirez le travail. Parce que sans rire, ces aliens sont résistants, c’est pas le Walter PPK de James Bond qui va finir le boulot. Oh non ! Et c’est pour ça que l’arsenal fourni a l’envergure de la tâche à accomplir. Mitrailleuse lourde, légère, fusil a pompe, gun surpuissant, sniper, grenades, lance-grenades, tir a l’arc explosif, avec chacun un design qui colle merveilleusement à l’atmosphère… C’est là que le premier problème réside, c’est que les armes, à part la mitraillette – chainsaw, bah les autres servent que très brièvement, c’est un peu dommage, ils ne sont pas super développé, mais servent tout de même contre les gros gros locustes. Tiens quant à eux, bah eux aussi ils aiment manier les armes, parce ils aiment faire la guerre. Je vous l’ai dis, ils sont robustes les sagouins, ils parlent même notre langue, mais en plus il en existe différentes sortes, tous plus horrbiles les unes que les autres, mais avec une hierarchie en terme de puissance bien établie. Entre nous faut bien qu’elles servent à quelques choses ces grenades. D’ailleurs, ce qui est en somme toute pratique, c’est que leur trajectoire est indiquée à la manière d’un Splinter Cell premier du nom, de même pour la trajectoire des flêches du tir à l’arc. Dans tous les cas, l’utilisation est simple, et ça c’est cool.

On y arrive enfin. Gears of War est le plus beau jeu jamais créer sur console. La baffe est tellement énorme que même mes potes ont eu du mal à se reveler. Des qu’ils l’ont vu tourné : « Mais qu’est ce qu’il est beau ! :O ». Et ça a fait à tout le monde cet effet. Il met à la rue tout ce qui a été fait sur console auparavant, et même ce qui a été fait sur PC (a part Crysis qui sortira l’année prochaine). C’est une claque technique, de l’or en barre, bref que du bonheur. Le gigantisme de la ville est tout simplement impressionant, tout est modélisés, travaillés dans les moindres recoins. Les détails fourmillent et donnent un rendu hyper réaliste. Que dire de la modèlisation des différents personnages. Là encore c’est du grand Art, même s’ils ont tous la même carrure, et plus de bras que de neuronnes, ils claquent sévère (dixit isa ;) ). Les expressions sont elles aussi très réalistes, le level design est ce qu’on lui demande : apocalyptique, terne (très peu de couleur), triste, rocheux, gris etc… Bref il rend une véritable situation de guerre qui dure et dure, sans véritable espoir de fin. Je le trouve malheureusement pas très diversifié. Les scènes de combats tournent plus ou moins autour de la ville, ça aurait pu être un peu plus pensé autrement, mais bon ça ne fait pas l’ombre sur le tableau. Le tout est hyper dynamique, on ressent les balles que se prend Marcus, on vit chaque situation intensément, avec un léger stress, et beaucoup de concentration. En gros on en prend plein la gueule, un peu comme une vague de plus de deux mètres qu’on a pas vu venir.

Gears of War n’est malheureusment pas dénué de défauts. Les doublages français manquent cruellement de crédibilité, et montrent plus le côté chambre a air du cerveau des army-mens, que leur charisme, éclatant soit-il. Bon ce qui est bien c’est qu’on les entend pas non plus énormément mais co même, ils auraient pu les laisser en anglais et mettre des sous-titres à la manière d’un "Dead Rising". M’enfin bon, ils ont quand même la classe. L’autre soucis reste la durée de vie en mode solo, le plaisir est de trop courte durée, à la manière de la Guerre des Mondes, ça coupe trop vite. Cinq actes, pour, à la louche, plus ou moins dix heures de jeu. Il y a quand meme trois modes de difficultés, avec les succès à débloquer à la clef pour rallonger le plaisir.
Mais je pense que Gears of War prend aussi une énorme place en multijoueur. Je ne l’ai pas encore testé, parce que je n’ai pas le live de manière constante, mais les premiers rapports qu’on m'a fait ont confortés mon opinion : il est nerveux, jouissif, dynamique, bref, là encore que du bonheur. Il devrait y avoir pas mal de mode multi : (lis sa notice) zone de guerre (humains vs locuste), assassinat (chaques équipes doivent tuer le commandant de l’équipe adverse), éxecutions (un "free for all" à la mode post-apocalyptique). Le mode multi se démarque aussi par la coopération, que ce soit sur le live ou en écran partagé. Cette dernière prend tout son sens dans un tel type de jeu, où la complicité du duo règne en maître.

Un autre point noir : l’étendu du scénario. Pas très très recherché, et je pense qu’il est possible de le faire, il sert de prétexte a cette guérilla plus que violente, mais bon on s’en fout, enfin je parle pour moi, mais j’aime défouraillé du locuste :D.


Pour conclure, parce qu’il se fait tard les enfants, Gears of War est le killer ap qu’on attendait : une baffe technique, un gameplay hyper intuitif qui comblera les novices comme les confirmés, une durée de vie multi plus que sympatoche, en ajoutant à cela des situations d’affrontements très variées… C’est le genre de jeu auquel on décroche très difficilement, et ça se comprend. On en a pour nos yeux, et pour notre argent. Je pense qu’un nouveau standard est né ! A quand la suite !


18/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00014/00014570_160_finale.htm

6 novembre 2006

(Nouvelles] Bilan 06/11/06

Salutations, fidèle lecteur ! (même si y'en a TRES peu c'est déjà ça).

J'ai eu pas mal de demande de différents sites pour me permettre de me faire "un peu" connaitre sur la voile internet ! D'ou le rendement faible des articles du moment... CQFD

Je prépare en ce moment les tests suivant :

Project Gotham Racing 3 sur Xbox 360 (bientot)
Kameo Element of Power sur Xbox 360 (en cours d'écriture)
Pro Evolution Soccer 6 sur Xbox 360 (en cours de test)
Prey sur Xbox 360 (bientot)

Puis quelque preview pour le site fr.wiieurope.com

Red Steel sur Wii notamment et quelques jeux DS !

Voila meme si je sais que ce ne va pas interresser beaucoup de personne ... Mais bon je men fous c'est mon blog ;) !

A la prochaine sur la toile :D

Djinner² (come back soon)

(go sur gplays.com !)

5 octobre 2006

[TEST] Dead Rising : ZOMBIESQUE !

deadrising





    Yoplaboom ! WOOUUAAAAA , quelle entrée en matière ! Je sais, je sais merci, héhé. QUOI ? ! ON FAIT CE QU’ON PEUT AVEC CE QU’ON A NON MAIS ! L’autre hééééé. Ok ça c’est fait, alors pour ceux qui n’auraient pas suivi, si je vous vois au fond entrain de bouquiné Naruto (désolé j’ai trouvé que ça…), aujourd’hui je vais vous parler de Dead Rising, le jeu star de la 360 en ce début d’année scolaire. Quoi je l’avais pas dit ? Bien sur que je l’ai dit ! Enfin je crois… Bref, on m’en faisait une montagne de ce jeu, vu tout l’émule qu’il a encouragé sur le net, et sur divers sites à caractère vidéo ludiques. Et oui on en parlait partout, n’empêche, sans vouloir être de mauvaise fois, y’avait de quoi : retranscrire du Romero dans un jeu, le plus fidèlement possible, ça faisait fantasmer. Et comme le dirait Clint Eastwood, et malheureusement pour les développeurs de chez Capcom, le monde se divise en deux catégories… Aller hop hop hop, on charge nos piles, et on se lance.



    Comme le nom du soft l’indique, Dead Rising, va parler de l’éveil des morts. Ca paraît abstrait, mais ça définit bien le jeu. Vous incarnez Franck (non, non, non ce n’est pas du tout un cliché !), un photographe à son propre compte, un paparazzi quoi, qui enquête sur les différentes parties du globe pour trouver le scoop du siècle. Il n’a peur de rien, et il irait jusqu’au bout pour obtenir ce qu’il cherche à obtenir, pour qu’il est enfin l’obtention de ce qu’il obtiendra. Non, il ne fait pas partie de la gestapo, c’est quand même beaucoup plus psychologique. Je m’égare, certes, mais j’aime bien m’égarer. Franck c’est un pro et il va nous le prouver, le voilà partit sur un scoop qui feras le tour de la planète, et il est le seul à le détenir. Il s’embarque avec son pote pilote d’hélico et arrive aux abords de la ville. Apercevant des émeutes en plein centre ville, il dégaine son appareil pour en savoir un peu plus, et surtout voir si y’a pas quelques clichés qui feraient une fortune. C’est la que commence l’initiation du joueur avec l’appareil photo. Selon la qualité des clichés prix, ils vous permettront d’acquérir des points, ces points vous permettront de passer des niveaux, à la manière des RPG (non s’il vous plait on ne polémique pas !). J’y reviens plus tard ! Après un léger didacticiel de maniement d’appareil photo, vous ordonnez à votre pote de se poser sur le toît du super marché, parce que vous flairez le bon coup, et surtout parce que vous êtes poursuivi par des hélicoptères de l’armée, bref dans l’urgence Franck atterrit sur le toit, et rencontre un gentil autochtone qui lui dit : « si tu descends en bas, attend toi a l’enfer ». Voilà comment ça commence, et vraiment ça à l’aire super intriguant, mais prévisible, tout de même . Perso vu que j’ai revendu le jeu au bout de 3-4 jours j’ai pas pu tâter le scénario, mais la suite à l’air vraiment bien ficelée et à rebondissements. Ca à l’air goutu !


    Votre première mission si vous l’acceptez est de faire ce qu’on vous dit. Bref la suite sera une succession de scènes cinématiques entrecoupées de phase de jeux pour vous apprendre comment on poutre du zombie, et surtout comment une bourge fait entrée une armée de zombie dans le centre commercial pour sauver son chien. Mais Franck aime bien poser des questions, et il se demande : What the fuck man ! C’est la que commence le scénario principal, car des flics hautement placé, et hyper mystérieux sont mis sur le coup, et font partie de l’équipe de survivant qu’il reste… pour heuuu … survivre. Et Franck, mis à part qu’il veut en savoir plus, se voit obligé de subir les ordres du le dit policier pour avoir des infos sur l’histoire qui se trame. Je vais pas spoiler, mais ça me paraît louche tout ça:/ .


    Mais Dead Rising, ne se résume pas qu’à l’exécution du scénario principale. Et oui, on est lâcher dans un centre commercial, ce serait bête de ne pas en profiter, même s’il faut pas oublier qu’il nous reste 72h… Le temps, comme vous l’imaginez sera la marque de fabrique du déroulement du jeu. Je m’explique encore une fois, Franck possède une montre et un portable qui servira à prendre contact avec un des survivants qui vous donnera des missions subsidiaires exécutables dans un laps de temps, tout est indiqué, il suffit d’appuyer sur le bouton qui convient, et toutes les missions que vous aurez accepté seront indiquées avec le temps qu’il reste pour pouvoir les réussir, il suffira de cliquer dessus pour savoir où que ça se passe. Avec le scénario principal et ses missions, y’aura de quoi de faire. Pour ce qui est de l’originalité des missions, bah, je suis pas allé assez loin dans le jeu mais ça se résume à secourir des personnes mal engagées, ou tuer des fous à lier qui ont malencontreusement pété un câble et qui tire, roule, charcute tout ce qui bouge. Sympa et accueillant donc.


    Je viens ainsi au gros point fort du titre : combattre ensemble : it’s good to fight together (non je me suis senti très inspiré !). Il sera possible de faire équipe avec les derniers survivants pour faciliter leur sauvetage, et surtout pour se frayer un chemin à travers la masse zombiesque. Ce team spirit sera indispensable, parce que le jeu est d’une difficulté accrue, et il est pas simple de gérer les vas et viens de chacun, car vos partenaires sont aussi intelligents qu’un aspirateur. Pratiquement incapable de se défaire des assauts de morts vivants, vous devrez toujours être à leur chevet, et donc sans cesse retourner en arrière pour corriger leurs erreurs et leurs égarements. Bref c’est méga frustrant, jusqu’à, même, l’énervement notoire. La difficulté du soft est maladive, ce qui provoque un stress quasi permanent, d’autant plus que les points de sauvegarde sont assez éloignés les uns des autres, et donc on est souvent à refaire une mission depuis le début, c’est à dire du dernier point où on a sauvegardé, et de perdre tout simplement 30 minutes de jeux, pour rien. Bref rien que ça en rebutera plus d’un.


    L’ambiance est quant à elle tout bonnement originale, spéciale, bref digne des films de roméro, et du mythe du film de zombie. Pouvoir massacrer du zombie à coup de pot à fleur est réellement jubilatoire, surtout avec un pot à fleur. Késako ? Héhé, c’est ça aussi Dead Rising, tout les objets proposés sont utilisables comme armes, qui se placeront dans l’inventaire de Franck, et on pourra bien sur au cours de jeu agrandir cet inventaire, pour pouvoir y mettre plus en plus « d’arme ». C’est réellement sympa, et on se sent libre dans l’action, ça ressemble un peu à un GTA, parce qu’on peut s’en foutre des missions et évoluer dans le centre commercial à notre bon gré, se baladant d’un magasin de sport à un fast food et autres systèmes capitalistes. Ca défoule même parfois. Mais le problème, c’est la répétition, ok on peut défourailler du zombie avec tous types d’objets utilisables, c’est bien tripant, mais après 1h de jeu c’est plus du tout la même donne. Ca reste du beat them all de masse classique. Et c’est dommage.


    Je m’attarderais sur un dernier point au niveau du gameplay, c’est super jouable sur un combat de masse et pas très précis, et jubilatoire (j’adoore me répété), bref on s’amuse, mais au niveau du duel, c’est nettement moins drôle. La caméra à du mal à suivre les mouvements, et donc on en prend plein la gueule sur un boss bien rapide. Ok y’a une vue dite sur l’épaule pour mieux visé, mais justement c’est loin d’être évident, c’est pas super précis, parce que Franck s’arrête à chaque fois qu’on met cette caméra. Dit comme ça c’est abstrait, mais la encore une fois, les développeurs auraient pu rajouter le straffing quand on vise. On connaît la réputation de Capcom et ses jeux extrêmement difficiles (à quelques exceptions près). De toute façon au bout de deux jours je me suis dit que le jeu n’était pas fait pour moi. Intéressant aussi, c’est que Franck est « upgradable », et oui il y a petit côté RPG japonais dans Dead Rising. Les missions réussies, le nombre de zombies tués, la qualité des photos prisent permettront d’acquérir des points. Ces points s’accumuleront dans une jauge qui une fois remplie fera gagner un niveau à Franck. Chaque « level up » apporte son lot de nouveautés : nouvelles techniques à main nue, un emplacement supplémentaire dans l’inventaire, avoir une vie plus conséquente. Bref des atouts non négligeables pour poursuivre son petit bout de chemin.


    Enfin, le gros point fort du jeu, est son aspect technique, qui est tout simplement irréprochable. Les animations des morts vivants sont criantes de réalisme, on peut se délecter de voir de loin toute cette masse en mouvement, qui est d’ailleurs extrêmement bien modélisés, bref je ne peux que plussoyer ……., ça claque sévère. On pourrait regretter un manque de diversité en terme de character design (les policiers undead se ressemblent tous). Le sang gicle de partout, c’est gore, c’est violent à souhait et on aime. S’ajoute à ceci le côté décalé des personnages et de l’ensemble du jeu. Je parle des autres protagonistes, car on sent un peu incrusté dans un film, les doublages et les expressions des différents survivants sont excellent, on les sent vivant et ça c’est bien.



    Conclusion c’est ça hein ? Le monde se divise en deux catégories : les fans du genre, du mythe zombiesque adhèreront sans anicroches, se réjouissant d’enfin vivre un film à sa sauce (avec un sentiment de liberté irréprochable), et de vivre l’expérience d’un survivant parmi la masse affamée. Quant aux autres, ils verront un beat them all de masse classique mais original de part son concept (excellent soit-il), mais énormément frustrant de part sa difficulté accrue, et sa répétition dans la jouabilité. J’espère m’être fais comprendre.

Un titre à ne pas mettre en toutes les mains, certains adoreront, d’autres le revendront.

Voilà, désolé si c’est un peu fouilli ! Je me soigne !


Assassin’s Creed RULE, désolé c'était trop tentant ùù !



    Points positifs

-Baffe technique
-Jouissif
-Liberté totale
-Gore et amusant à souhait
-Original pour un beat them all
-Du Roméro en boîte ca veut un peu tout dire
-Le système de coopération
-Le côté vivant et décalé des protagonistes
-Scénario abouti, blagues bien placées

    Points négatifs

-Difficulté accrue
-Frustrant, ennervant
-Jouabilité peu évidente en duel
-Visé trop lente
-Vos coequipiers ont 2 de QI
-Trop classique et redondant, pas assez diversifié




14/20
18/20 pour les fans

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00014/00014623_260_finale.htm


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1 octobre 2006

[TEST] Star Wars Republic Commando : Du rififi dans les étoiles...

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    Hiiiiiha ! Me r’vla ! Comme dirait un concourant à une épreuve de pod racing.


    Bon ok c’est nul, mais bon le jeu que je vais vous présenter, risque d’apporter les mêmes sentiments. Et oui c’est triste. Mais comme on dit : faut toucher a tout, pour pouvoir tout toucher !


    Allez hop hop hop, au boulot et que ca blasterise dans tous les coins. Car ca se résume à peu de chose près a ça Republic Commando, je sais, ça fait peur. Mais bon dissequons les entrailles de ce nouvel opus offert par la firme lucas art.


    Je vous propose (et vous êtes obligé d’accepter), une mise en condition, parce que je sais que pas mal d’entre vous dirons : mais pourquoi a-t-il acheté ce jeu ? Quels sont les évenements de sa vie qui l’ont amené à faire une chose pareille ? MAIS POURQUOI ! ! ! ! ! ! ! ! Ok c’est exagéré, mais j’ai des circonstances atténuantes. Je me replace dans le temps, en plein mois d’août, de retour sur Paris (trop bien waw). Je me baladais à la fnac avec un pote quand il m’interpelle en me disant : « Y’a un jeu Star Wars qui n'a pas été super accueilli par les joueurs et pourtant il est à 6 Euros ». Et qu’est ce que c’était hein ? REPUBLIC COMMANDO ! Bon je me dis, même si je me suis briefé sur la question, allez quoi à 6 euros… ca peut pas faire de mal. Bon pour ce prix la, ca ne m’a rien fait. Mais qu’elles ont été les raisons de cette déroute ? Vais-je revoir Cynthia pour lui pardonné ? Tout ça au prochain épisode !



Mouap mouap !


Hiiiha



    Allé, j’arrête de faire le stupid boy. GOGOOGOGOGOOGO ! ! ! !


    Republic Commando se situe,  pour les non connaisseurs de la saga star wars, durant la guerre des clones, c’est à dire entre l’épisode 2 et l’épisode 3. En effet des dissidents politiques de la république résistent encore et toujours à l’envahisseur, grâce à leur armée droïde et leurs multiples alliances. Bon je vais ne pas raconter tout le film parce que ça risque de prendre des heures. Vous (le joueur), vous incarnez une escouade d’élite de l’armée des clones, autrement dit, l’armée qui fut conçu (secrètement) pour lutter contre les méchants pas beaux droïdes, bref pour que la république rayonne à travers toute la galaxie. En gros vous incarnez des ricains, mais plus sympa, parce qu’ils s’en foutent un peu de l’énergie. Le jeu se divise en 3 campagnes : une sur mustaphar (la planète insectoïde remplit de sauterelles géantes), une autre à bord d’un vaisseau mystérieusement à la dérive dans l’espace (suspens…) et une dernière sur Kashyyk (planète chewbacaesque).  Autant vous dire que les scénarios des trois sont tout con, car même celui qui pouvait être intéressant s’avère sympathique mais sans plus (je parle bien évidemment de la deuxième campagne). Car cela se résume à des exécutions de multiples missions qui s’enchaînent en temps réel, et autant vous dire que c’est trop linéaire et TROP répétitif : « va à tel point pour faire sauter une tourelle, va retrouver tes copains d’escouade, va tuer des monstres, va hacker un ordinateur, bref toussa… ». Dit comme ça, ça pourrait être, encore une fois intéressant, mais tout ça est gâché par un team play basique, un game play sans envergure et une mise en place de stratégie primitive.


    Je m’explique, votre escouade est composée : d’un chef (vous le plus fort, le plus intelligent et c’est vrai:/), d’un pyroman qui arbore le doux noms de Nitro (super bien trouvé :p), d’un hacker qui s’appelle Hacker (putain j’aurais pu travaillé chez Lucas Arts à ce prix la), et d’un tireur d’élite qui à une voix rauque hyper séduisante et un peu rebel (il fait même flippé parce qu’il adore tué, oui je sais en même temps c’est un peu son taffe mais quand même). Bon ok je charrie un peu, I agree, n’empêche c’est pas plus mal pour se repérer, et savoir à qui donner les ordres pour telle ou telle mission. Republic Commando se présente comme un FPS, et y’avait de l’idée, pourquoi pas faire un Rainbow Six avec la bande a Lucas. Ca pouvait le faire. Mais bon, faut croire qu’on voulait pas.

   
    Et oui, comme n’importe quel jeu d’action  tactique, la vue est à la première personne, et il est possible de donner des ordres à vos coequipiers. C’est assez léger enfin je trouve, ça se résume comme je l’avais dit à demander de pirater un ordinateur, de faire exploser des trucs pour pouvoir avancer, ou de se poster à tel endroit pour avoir un meilleur angle de tir. Chaque positions est indiquées, donc pas trop de souçi de repérage, mais on se sent tout de même peu libre de faire ce que l’on veut. La répétition des situations qui impliquent ces ordres lasse, c’est toujours la même chose, bref on s’ennuie. On voudrait un peu plus d’originalité et de variété dans le gameplay, et pas se sentir « obligé » d’avancer comme ça. Car comme vous vous en doutez, le jeu est extremement  linéaire. C’est plat, sans véritable envergure. La visée, aussi, est très approximative, on est frustré de mettre trois plombes pour détruire un simple droïde, parce que le laser touche juste à côté. Des laser ? Tiens parlons-en des laser ! Les armes sont tout de même assez variées, ils ont adapté la mitrailleuse, le sniper, et le lance grenade classique à la sauce star wars. Bref malgré tout, on ne sent pas véritablement dépaysé. Bien dommage, je suis peut-être un peu sévère, parce qu’au fond, un Star Wars sans tir de « pisto-laser » comme le dirait un certain Han Solo, bah c’est pas un véritable Star Wars. Bref après, le joueur néophyte qui adule la saga, accrochera au genre, mais un joueur plus ou mois experimenté, qui a un peu toucher à tout en matière de jeu de shoot, s’attendait, comme moi à beaucoup mieux. C’est dommage.

   
    Les problèmes du titre sont, malheureusement, aussi de son côté technique. Certes cela fait déjà un an et demi que le jeu est sortit, mais c’est bien après Half Life 2, ou autre Doom 3, qui avait de forts atouts en la matière. Bref je l’ai pas testé sur une machine de course, mais j’avais déjà un bon rendu sur le titre de Rare, et que fut ma déception pour ce Republic Commando. Bref les textures des décors sont ternes et assez vides, les environnements proposés n’ont pas d’âme, pas de vie, on sent du brut, mais rien d’affiné. Le seul truc que je trouve bien, c’est les traces de sang extra-terrestre quand celui ci gicle sur le casque. C’est bien trouvé, et ça fait plaisir, inconsciement. Quant à la modélisation des personnages… Boarf sans plus, c’est très moyen, bref y’a pas de quoi à s’éclater contre un mur. Le level design est très limité dans les différentes campagnes. Sur la planète sauterelles, on aura le droit de voyager à travers mille et un canyon, avec quelque galeries (ou grottes…), dans le vaisceau fantôme, bah y’aura plein de couloirs…. Etc… etc… Lu comme ça, le jeu n’a pas l’air réjouissant. Et pourtant…


    Y’a quand même un truc de bien, enfin que j’ai adoré : l’ambiance sonore. Je la trouve excellente, et elle rythme excellement bien les différentes parties du jeu. Elle nous fait oublier tant a autre la platitude du gameplay. Les musiques sont celles du films, donc, comme tous les jeux star wars, je vous laisse imaginer le rendu. Bref, on se sent, grâce à elle, un peu incrusté dans la bataille.  Les voix des différents personnages, ennemis et coéquipiers sont très bonnes, et nous aide à acclimaté le milieux, bref on est porté dans le jeu. Et ça c’est bien. Mais ça ne rattrape pas le reste. Snif, y’avais du potentiel, et un soupçon d’idée.


    En conclusion… que dire… Je pense que ce jeu est pour les fans néophyte, enfin je ne vois pas d’autre public visé. Le joueur s’y plaira, car il raconte encore les aventures des héros de la guerre des clones, dans une mise en forme originale pour un jeu Lucas Art Ltd. Bref, il en fallait bien un, et il est la. Dommage pour les autres….


    Points positifs :

- Musique et ambiance digne d'un grand star wars
- Y'avaient quelques bonnes idées
- Un nouveau concept pas non plus dégueulasse de la part de Lucas Art


    Points négatifs :

- Répétion affolante
- Linéarité crispante
- Manque d'intérêt au bout de quelques heures (minutes?) de jeu
- Manque de liberté
- Graphisme loin d'être au niveau (même en 2004)
- Du gâchi




10/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00011/00011013_058_finale.htm



26 septembre 2006

[TEST] Half Life 2 Episode One : On en revoulait, et on en a re eu

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    Y’a de ça quelque semaine, je reçois un ticket dans ma boîte au lettre : « veuillez vous présentez à l’accueil pour retirer votre colis ». Fiou ! Quelle annonce me direz vous ! Mais je me doutais pas que c’était le truc que j’avais commandé sur rueducommerce.*** . Et bah si ! C’est lui ! Enfin ! Je parle bien sur de Half Life 2 : Episode one !

 

    Deux ans, et oui deux ans pour que Valve nous sorte enfin une suite de son jeu éponyme : Half Life 2. Mais vous connaissez Valve, ils aiment nous faire attendre, et c’est donc pour ça que la suite à part entière est décomposée en trois épisodes, celui étant nommé Episode One pour l’occassion (logique n’est ce pas ^^). N’étant ni un add on, ni un jeu à lui tout seul, on pensait tous qu’il apporterait de la lumière sur les zones d’ombres scénaristiques, et encore plus de temps de jeu pour savourer tout l’univers du mythe. Réponse dans la suite de cette article.

 

    Il faut croire, que ce bon vieux Docteur Freeman aime se réveiller en chaque début d’épisode. Et celui n’échappera pas à la règle. Vous reprenez le jeu dans sa peau, la ou Half Life 2 s’est arrêté, c’est à dire depuis la gigantesque explosion qui vous propulsa quelque étages plus loin avec cette charmante Alyx. Quand à elle, elle se chargera de vous dégagez des décombres qui vous empêche de bouger , et de vous serrez très fort dans ses bras (amoureuse ? XD). Mais il y’ a totu de même quelques problèmes majeurs, vous avez perdu toutes vos armes, sauf le gravity gun, et une deuxième explosion encore plus énorme que la première, menace de destruction la ville entière. Arf oui c’est pas cool (comme dirait Kuri XD). Alyx n’a quand même qu’une envie : rejoindre son père. Alle réussit à l’avoir via une visio conférence, et celui ci lui ordonne de quitter la ville, vous y compris, et de sauver le plus de rebelles possibles. Rien de super héroïque la dedans, c’est pour ça que le docteur ….. le coupe dans son élan, et vous demande, car vous êtes a priori les seules à pouvoir le faire, de détruire le noyau de télétransportation qui menace d’exploser, ou tout au moins de retarder son explosion . Il n’y a pas de temps à perdre, vous vous précipitez dans les entrailles de cette fameuse tour noir, pour y découvrir encore une fois son secret…

 

    La progression se fait encore une fois linéairement, à travers cinq chapitre de haute voltige.  En effet, cet opus propose d’énormes similarité avec son prédecesseur, et manque cruellement de nouveautés. Le jeu est la encore en continu, sans cinématique, et le rythme est très soutenu. En effet le prix de la fuite est gagné à travers l’affront de hordes de morts vivants, et de miliciens acharnés et qui n’ont qu’une seule idée en tête : réduire le groupe Délivrance à néant. Il n’y a donc toujours pas de nouveau type d’escouades, ces dernières toujours répertoriés en deux catégories : les groupes d’élites en blanc munit d’un  , et les groupes normaux en bleu armés de …. Les armes sont toutes les mêmes, et se ramassent au fil du jeu par terre, ou via les rencontres des différents ennemis. Il faudra encore lutter contre des hélicoptères et des robots spiders avec le lance roquette à visée laser. Bref la encore, tout est mise en œuvre. Mais on ne comprend pas comment cette milice est commandée, vu que le dictateur est mort suite à l’explosion du noyau d’énergie… Bizarre n’est ce pas ? Encore plus bizarre ! Une procédure de télétransportation entre city 17 et l’univers parallèle (vu dans Half Life premier du nom) a été enclenché malgré votre sabotage. On se pose, donc, la encore, beaucoup de questions.

 

    Trop de questions même, car la encore du côté scénario, celui ci reste très mystérieux, et ne dévoile encore rien sur le but de la présence de Gordon Freeman. Qu’apporte-t-il ? Que fait-il ici ? Même G-Man, celui qui l’a introduit dans l’univers de City 17 semble pris au dépourvu dans cette suite… Intriguant… On nage même encore plus dans l’inconnu, car on reste encore une fois sur notre fin. Bref, on eut que Episode two arrive très vite pour comblée enfin nos attentes scénaristiques.

 

    Je ne vais pas reprendre tout se que j’ai dit sur HL² je vous invite à retrouver mon test sur game-fr.com, car c’est du pareil au même. Les persos non joueurs, sont la encore cirants de réalismes. Mais quand même, quelque chose à changer, car Gordon n’est plus seul. Alyx l’accompagnera tout au long de l’aventure, ce qui impose une étroite collaboration entre les deux comparses. Une idylle est-elle entrain de naître ? Que d’un côté en tout cas, car ce cher Gordon reste un irrésistible niais ^^ (oui je sais pas de jugement hâtif… mais bon quand même la)… Mais en même temps ce serait plus Gordon tossi (comme le dirait Kuri XD).  Bref Alyx vous couvrira pendant les phases de combats intenses, et d’un bourinismes insoupçonnés (je sors de ces phrases O_o). Elle sait visée la petite, mais elle n’est qu’équipée que d’un vulgaire pistolet, qui ne fait donc pas le poids face à votre mitrailleuse d’élite, ou votre shot gun semi automatique. Mais bon pour un gamer, c’est quand même sympa d’avoir une présence féminine de haut charisme (comprendra qui pourra XD).

 

    Hum et à part ça du côté graphique ? Fiou et bah vu que je l’ai testé sur le même PC (c’est à dire le miens ^^), je n’ai vu aucune différence. Mais ils ont apporté à leur moteur Havok une amélioration HD vu dans la démo Lost Coast. Donc bah ça fout moins la baffe que celle reçut en 2004, mais c’est loin d’être moche. La encore les énigmes proposées utilisent à merveille le moteur physique et ses possibilités. En fait le gros point noir , c’est que la progression se fait trop dans des lieux confinés (un peu à la Doom 3) : sous sol de parking, de la tour noir… Et donc on est pratiquement sans cesse avec la lampe torche allumée pour visionner les alentours. Bref l’espace visuelle est assez réduit pendant la moitié du temps de jeu. En effet Valve a voulu apporté à cette suite, une dimension oppressante : combattre des morts vivants dans des lieux hyper sombres. J’ai sursauté quelques fois, car ils ne manquent pas de surprise, mais cela ne fait pas l’effet d’un Doom 3. Ah ! En parlant d’undeads, il faut noté l’apparition d’un nouveau type de monstre. En effet, les suceurs de têtes semblent s’être attaqués à la milice… Il s’agira donc de muttant milicien kamikaze, qui n’hésiteront pas de vous faire péter une grenade  la gueule pour nous descendre de 50 PV, bref ça aussi c’est super relou, ce qui ajoute pas mal d’intensité à l’aventure sous-terraine… Mais toutes les péripéties ne se passent pas que dna sles sous sols de city 17. Il faudra encore une fois que Gordon prouve son adresse sur les toits d’immeubles, ainsi qu’au canon à ion. Bref il faudra avec l’aide d’Alyx, infiltré les rangs miliciens pour pouvoir s’échapper.

 

    Du côté sonore, la aussi ça n’a pas changé. Mais vu qu’il n’est plus possible de faire des courses poursuites avec les différents véhicules pilotables d’Half Life 2, les musiques techno-electro s’enclenchent pendant les phases de combats les plus déterminantes, ou pendant les phases de fuites. Bref comme vous l’avez lu, Episode One ne propose rien d’exceptionnel, avec une durée de vie très réduite (comptez cinq heures au total sans se presser) il ne comble pas suffisament nos attentes. Cela en reste un très bon jeu pour son prix tout de même (20 euros…). On avait quand même besoin du retour de Gordon, et entre nous… Vivement le deuxième Episode !

 

    Points positifs

 

- L'aventure continue, et ça suffit !
- Le prix

 

    Points négatifs

 

- Boarf, on en re veut toujours plus
- Le character design n'a toujours pas hyper évolué...

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00014/00014328_017_finale.htm



17/20

19 septembre 2006

[Test] : Half Life 2 : Gordon est de retour et il le fait savoir

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    Après des années de développements et d’attente pour les joueurs, l’enfant chéri de Valve est enfin disponible sur nos PC. Sans cesse retarder, repousser pour des causes plus ou moins douteuses (vol du code source notamment), Half Life 2 avait tout de même de quoi faire parler de lui. En proposant un tout nouveau moteur graphique Havok 2, cet opus a vraiment fière allure et toute l’unité de son prédécesseur. Autant vous dire que malgré tout Valve a bien réussit son coup : conserver le charme du premier opus tout en s’imposant techniquement. Explications.

    « Réveillez-vous monsieur Freeman… réveillez-vous », c’est ainsi que G-Man ou plus couramment surnommé l’homme à la mallette, vous sort d’un coma profond, suite aux malencontreux événements de Black Mesa. Vous incarnez encore et toujours ce cher scientifique Gordon Freeman qui débarque dans une ville pour le moins mystérieuse, nommée City 17. Mystérieuse, oh oui qu’elle intrigue ! Elle est gouvernée par votre ancien directeur de projet du premier opus, qui semble imposer une véritable dictature sur ses citoyens. En effet ces derniers semblent être opprimer par une milice masquée, à voix synthétisée d’une rare violence. C’est ainsi que le décor semble planter. Les familiarités avec Half Life ne s’arrêtent pas la, en effet vous allez par la suite rencontrer ce bon vieux Barney, un ancien gardien que vous avez croisé à Black Mesa, infiltré dans les forces dictatoriales, ainsi que le docteur Kleiner qui semble avoir poursuivit ses recherches sur la téléportation. Mais ce qui intrigue le plus, c’est que votre arrivé à City 17 était plus ou moins planifié car vous arrivez  au moment opportun, comme si vous étiez attendu par la résistance menée notamment par cette chère Alyx, la fille du docteur …. Qui est lui aussi un ancien collaborateur de Black Mesa. A peine débarqué vous allez être amené à retenter l’expérience qui a mal tourné. Mais cette fois ci sur une plus courte distance, pour rejoindre le père d’Alyx à Black Mesa. Encore une fois, cela se passe mal et vous vous retrouvez en pleine jungle urbaine. Barney a juste le temps de vous glissez un pied de biche pour vous défendre et  vous indique un autre itinéraire pour rejoindre le laboratoire désaffecté : ce sera par les canaux. Apres votre première confrontation avec les forces de l’ordre, vous devenez ennemi public numéro un, c’est ainsi que commence une folle course poursuite entre vous et la milice, à travers différents décors. Ceci et synonyme d’espoir pour le groupe de résistants nommé Délivrance. 

    En effet Half Life 2 nous fait voyager, fini les couloirs confinés de Black Mesa, ici place au grand air. Mais comme vous l’avez deviné, Half Life 2 propose beaucoup de nouveautés comme tout nouvel opus me direz vous. Le gameplay a été pensé par rapport au nouveau moteur graphique Havok, qui gère tous les effets physiques avec un réalisme hallucinant. En effet un grand nombre d’objets (barils, caisses, briques…) sont transportables et peuvent être déplacés (avec la touche action). Ce système est utilisé pour débloquer certains mécanismes qui permettront la progression du joueur. Mais ce qui démarque Half Life des autres titres du moment (Far Cry, Doom 3…), c’est que le jeu est en continu, ce n’est pas un FPS classique. Pas de cinématique, pas de changements de missions, bref tout se fait dans la continuité, ce qui lui impose un rythme soutenu non négligeable (même si les niveaux sont découpés en zones nécessitant des temps de chargements). Bref quel pied de pouvoir y jouer, pratiquement pas d’interruptions on a vraiment l’impression de vivre une véritable aventure, on incarne vraiment Gordon Freeman. Mais la plus grosse nouveauté, toujours dû au moteur graphique, est l’apparition d’une toute nouvelle arme, et non des moindres, le pistolet anti-g (pour anti-gravité). Il vous permettra de soulever des objets à distances, les déplacer à votre guise, et sera la fort utile pour simplifier votre progression dans l’aventure. Il peut aussi servir d’arme redoutable contre les différents ennemis qui s’opposeront à vous, en l’utilisant sur des objets opportuns… Gordon pourra aussi utiliser un arsenal complet pour combattre : pistolet, mitrailleuse, mitrailleuse lourde, shotgun, arbalète, grenade, lance roquette à viser laser, bref il y a de quoi faire… Le gameplay utilise fortement ce tout nouveau système et à la perfection, on n'est pas du tout dérouté, et il innove énormément, on a vraiment l’impression de contrôler tout l’environnement voisin, de tout maîtriser, on se sent puissant. Il sera même possible de contrôler des fourmillions, une espèce insectoïde qui vous serviront notamment à infiltrer la prison de Nova Prospekt…

    Le gameplay est aussi enrichit par l’apparition de véhicules que Gordon pourra piloter. En effet certains chapitres proposeront au joueur de pouvoir piloter un hydroglisseur et même un buggy nécessaire pour rejoindre notamment Alyx et son père. La prise en main est immédiate et ne souffre de quasiment aucun défaut, ces deux véhicules sont même dotés de mitrailleuses qui seront forts utiles contre les différents assaillants. En effet Half Life 2 montre différents décors : la course poursuite ne s’arrête pas qu’à la banlieue de City 17, elle se continue dans ses canaux, mais aussi a travers une cité dévastée par des monstres infestés du nom de Ravenholm, une prison désaffectée, un bout d’autoroute pour finalement découvrir le but ultime de votre arrivée dans les rues de City 17 et sa mystérieuse tour, pour savoir si Délivrance vaincra contre l’oppression. Il sera possible de collaborer avec des résistants compatriotes, qui pourront vous soigner ou vous couvrir lors de phase d’infiltration dans les rangs miliciens. Même si l’IA reste n’est pas excellente (ils restent souvent dans nos pâtes et bloquent parfois certains passages…), mais cela reste une amélioration notable, qui comble un sentiment de solitude trop présent au début de l’aventure. D’autres résistants vous aideront dans votre aventure, en vous fournissant : armes, caissons de survie, objets. Half Life 2 va aussi mettre en jeu une véritable guerre civile à travers les rues de City 17, où va régner le chaos pour la survie de la liberté. On a ce sentiment de lutte constamment à l’esprit quand on y joue. Le jeu est ainsi extrêmement varié en situations, se mouvant entre des phases solos variées, et une collaboration excitante.

    Parlons un peu technique… Comme je l’ai suffisamment répété, Half Life 2 est dôté d’un nouveau moteur graphique qui impose le respect en full détail, d’autant plus qu’il est moins gourmand que ses concurrents  par rapport aux capacités que le jeu demande. Il est tout de même un petit peu en dessous qu’un Doom 3 ou qu’un Far Cry, mais n’a rien à leurs envier. En effet les environnements sont tous de même très bien modélisés, et le style graphique est convaincant, voguant dans le terne urbain, ce n’est pas une explosion de couleur, mais en même temps ce n’est pas ce qu’on demande à Half Life 2, c’est aussi ça qui le démarque. Les structures des différents bâtiments qui ornent la ville sont gigantesques (notamment la tour centrale), et provoque un véritable sentiment d’immensité. On est assez impressionné quand on débarque à City 17, scrutant tous les domaines environnant. Mais ce sentiment ne se répercute pas que sur le côté urbain, tous les décors extérieurs sont immensément vide eux aussi, surtout les paysages côtiers qui longent l’autoroute 17. On se sent assez seul au monde contre une milice acharnée, c’est tout le charme et le mystère du soft. On pourra chipoter sur des pixels un peu trop gros quand on s’approche des murs ou autres façades… La physique de l’eau est, elle aussi, très bien matérialisée, rien à redire à l’aspect graphique du soft, le moteur a fait son boulot. Du côté audio, bah ce n’est pas trop raté non plus. Les musiques électro font leur effet et se déclenchent lors de phases de poursuites intenses, ce qui rythme énormément le jeu, on se sent pousser, motiver…  motiver à progresser, combattre pour une bonne cause, mais aussi pour sa survie. Quant au divers bruitages aux aussi sont loin d’être ratés : les coups de feus, les explosions sont criant de vérité. Mais ce qui est vraiment sympa à entendre ce sont les voix masquées des miliciens, qui réagissent à vos attaques. On peut ainsi entendre : « Grenade ! Grenade ! » ou encore « Oh merde… » … Bref l’immersion du jeu est totale, que se soit d’un point de vue scénaristique, sonore ou visuelle.   

    Half Life 2 a tout de même quelques zones d’ombres aux tableaux. En premier lieu, il est doté d’une impressionnante linéarité. On voudrait goûter plus à ce sentiment d’immensité des décors , mais impossible, tout est programmé, on ne peut ouvrir qu’un certain type de porte, le reste est bloqué. On ne peut pas trop se balader aux environs (surtout pendant les phases urbaines). Les énigmes (mécanismes qu’il faut enclencher pour poursuivre) ne sont pas si compliquées à résoudre et ne demandent pas énormément de réflexion, même si elles sont tout de même bien trouvées et surtout originales. Le deuxième point auquel on aurait aimé en savoir un peu plus c’est du côté du scénario, qui est très mystérieux et peu développé. On ne sait pas trop se que Gordon fait là, même si les coïncidences intrigue. On fait ce qu’on nous demande sans chercher plus loin, on doit aller à tel endroit, mais on ne sait pas le pourquoi. On ne sait pas trop ce qui se passe, pourquoi ce futur ? Quelle est cette ville ? Pourquoi ? Pourquoi ? On est vraiment perdu, mais ce mystère n’a pas un goût trop amer, car il est très bien préservé, les futures add on combleront sans doute ce manque. L’intelligence artificielle des ennemis est elle aussi à désirer, même s’ils restent coriaces en mode difficile (leurs coups de feu font plus mal). Vous pourrez ainsi affronter des escouades de tireurs d’élites, des hélicoptères, et même des machines mobiles faisant penser à celles de la Guerre des Mondes, tout est mis en œuvre pour vous faire échouer dans votre mission. Mais on voudrait en avoir un peu plus sous la dent, le jeu est un peu cours… Comptez une heure par chapitre, sachant qu’il y en a treize, et 3 modes de difficultés (facile, normal, difficile)… Mais on ne va pas chipoter sur la durée de vie vu que deux modes multijoueurs sont fournis gratuitement avec le jeu. Il s’agit de Half Life 2 deathmatch et du mythique Counter Strike Source. Le premier propose à trente deux joueurs (cela dépend des serveurs) de s’affronter sur le net ou en lan, avec des modes de jeux classiques que sont le deathmatch et le team deathmatch, où il est toujours possible d’utiliser ce fameux pistolet anti gravité. Quant à Counter Strike Source, il reprend les bases du succès de son prédécesseur, en le boostant graphiquement. Même cartes, même armes que la version 1.6, le plaisir est le même, ainsi que les sensations de jeux et le teamplay.

    En conclusion, Half Life 2 est vraiment le FPS de l’année, proposant une aventure intriguante en continu, des graphismes aux niveaux de ses concurrents dotés d’un gigantisme assez impressionant, un gameplay bien pensé, innovant et intuitif, des musiques rythmées et rythmantes, et une immersion totale, il y a de quoi faire. C’est un véritable pied de pouvoir y goûter, autant vous dire qu’on lâche difficilement la souris. C’est une expérience intense que tout joueur se doit de faire au moins une fois, malgré une linéarité affolante, et beaucoup trop de questions sans réponses. Aller, Gordon et Délivrance ont besoin de vous, et vous, vous avez besoin d’eux !





    NB : L’installation du jeu nécessite une connexion internet, car depuis quelques années, tous les jeux Valve se lance à partir de leur plate-forme Steam, à installer pendant celle de Half Life 2 ou à télécharger depuis le net. C’est cette même plate-forme qui fera les mises à jours de Half Life 2 et de ses modes multijoueurs.



    Points positifs :

Immersion totale
Gameplay riche et innovant
Immensité des décors
Beauté indéniable
Jouabilité exemplaire
Univers à part
Un vrai pied


    Points négatifs :

Linéarité affolante
Scénario trop mystérieux
Durée de vie un peu courte
Structure trop carré parfois …
Pas bien pour ceux qui n’aiment pas la solitude



19/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00007/00007335_009_finale.htm

15 septembre 2006

[TEST] F Zero GX : Adrenaline et vitesse, tout ce qu'on aime !

fzerogx







    Oyé tout le monde, oyé tout seul aussi (oui je sais : « toujours la même rengaine ^^ »)

    Allez évitons une entrée en matière stupide, j’ai rejoué a F-Zéro GX chez des potes et puis me suis dit je vais vous faire partager mon bonheur. Comme quoi je suis assez sympa quand même…

    Resituons le jeu. F-Zéro GX est le dernier épisode de la série des F-Zéro adapté sur Game Cube. On a pu voir Captain Falcon (le pilote « héros » du jeu) et ses potes sur Super NES, Gameboy Advance et Nintendo 64 auparavant (exclusivement pour Nintendo ;) ). Il est sortit y’a de ça (déjà) 2 ans en novembre 2004. Edité par Nintendo et développé par Sega et oui rien que ça, ça annonce la couleur.

    Mais qu’est ce voyons ?! F-Zero, à l’instar d’un Wipe Out, est un jeu de course futuriste, ou les différents adversaires se défient à des vitesses hallucinantes dans des vaisseaux de compétitions (atteignant les 2000 Km/h enfin c’est ce qui est écris sur la jauge…). Oué bon ok, un jeu de caisse futuriste… mais il a quoi en plus ? F-Zéro se démarque déjà par sa vitesse, que je n’ai pas ainsi ressentit dans les softs concurrents,  mais aussi par un gameplay bien propre à la série. Et oui ici pas besoin de freiner pour engager virage à 90°  ou autre épingles : les aérofreins sont là pour vous aider a négocier ces différents tournant. En effet ces items nous aide a tourné quand on est lancé à pleine vitesse, pour éviter les tournants trop serrés. Il suffit d’appuyer sur L pour la gauche et R pour la droite, et croyez moi j’y ai assez jouer pour vous dire que la maîtrise pas si simpliste que ça de ces aérofreins, est indispensable pour vaincre vos adversaires.

    L’autre particularité de F-Zero c’est qu’il n’y a pas d’objets a ramassé sur la course : tout se fait en maîtrise de la course et vitesse pure. QUOI Y’A QUE DALLE ???? Bon j’avoues me suis enflammer un peu trop vite, il y a un autre truc indispensable : le boost power. C’est la jauge d’énergie du bolide, qui vous permettra à partir du deuxième la de lancer des boost pour que votre vaisseaux aille plus vite. Mais ce n’est pas infini et elle se vide assez rapidement, donc il va falloir l’utiliser au moment opportun, car si cette jauge est réduit à néant vous explosez. Et oui je sais c’est dure, mais rassurez vous, il est possible de la remplir via des sections de courses qui, en passant dessus, la rechargeront. Sympa non ?

    Bref F-Zéro allie une technique de jeu assez particulière en misant sur la conduite, la maîtrise des aérofreins, et de l’utilisation du boost power. Sans compter qu’il est possible de rentrer dans les adversaires pour les retirer de la course, mais ceci requiert un bon niveau de jeu pour pouvoir s’en accaparer le pouvoir : ).

    Graphiquement F-Zéro est de toute bôôôté ! Les animations sont riches, l’impression de vitesse est extrêmement bien rendue (on s’y croirait vraiment ^^), le jeu ne souffre d’aucun ralentissement. L’alliasing et le clipping est réduit à néant, les structures gigantesques tout en mouvement des décors sont superbes, ainsi que les effets de lumières. Bref c’est un régale, du très beau boulant. On peut tout de même reprocher un design trop « carré » des vaisseaux mais bon c’est la série qui veut ça.
Du côté sonore, bah la encore : F-Zéro it’s good ! Les musiques techno et electro rythmes le jeu et donc les joueurs, bref c’est de l’ambiance. Tout est fait pour que le joueur  s’immerge dans le jeu, surtout la voie du commentateur : THREE, TWO, ONE GO !!! Et bam la zik commence, la pression et les palpitations augmentent… It’s good je vous dit !

    La durée de vie est quasi infinie si vous avez assez de pote pour jouer à plusieurs. Il y a 4 modes de difficultés, 3 catégories de course contenant 5 courses chacune plus une quatrième déblocable.  Les univers des courses sont très variés. Cela va de l’urbanisme de Mute City, jusqu’à des contrées désertiques rappelant le film Dune, en passant par des paysages arboricoles (cela fait tout de même un joli panorama). Sans oublier que les différentes pistes ont des formes spéciales, on peut-être amener à conduire sur un tube ou dans un tube, dans un half pipe, ou sur des ondulations (sans oublier les loopings, et autres tonneaux). Certains circuits comportent quelques pièges : des plaques de terres freinant votre bolide, ou  des plaques de « verglas électriques zarbi » qui font déraper. Bref la variété ne manque pas ^^, et autant vous dire que les nerfs sont mis à rude épreuve pendant les différentes courses.  En effet certaines courbes doivent être étudiée à l’avance pour  passer sans encombre, car croyez en mode difficile il faut aller très vite et prendre beaucoup de risque pour finir vainqueur, ce qui rajoute pas mal d’adrénaline ^^.
Il y a aussi 30 pilotes a acheté via le système de crédit mis en place (tous aussi atypiques les uns que les autres, il y en a de toutes sortes : félin humaniser, extra-terrestre tentaculaire sans oublier notre mythique Captain Falcon). En effet le gain de coupe (du mode coupe : ) ) est sous forme de crédits qui vous permettrons d’acheter de nouveaux pilotes, des pièces de vaisseaux  pour le mode « customize » (j’y reviens tout à l’heure), mais aussi des épisodes pour le mode story (j’y reviens aussi tout à l’heure). 

    Et oui en effet de nouveaux mode viennent s’ajouter aux classiques déjà connu (compet, time attack, survival, training, multi…). Tout d’abord le mode « customize » qui permet de créer ses propres vaisseaux en composant avec les différentes pièces achetées et en choisissant les couleurs de celles-ci. Vous pourrez aussi créer votre emblème et le taguer sur les bolides du jeu. Bref c’est un peu gadget mais cela reste sympa et appréciable. Mais le mode le plus chaud reste le mode story. Vous incarnez le Captain Falcon (entrevu dans Smash Melee ^^) qui va devoir relever différents challenge jusqu’à sauver le monde en battant un méga méchant pas beau. Autant vous dire que je ne l’ai jamais terminé (je suis à l’épisode 4 et y’en a une quinzaine…) vu que la difficulté est tout simplement énorme, cela va dans l’impossible. Seul de véritable hard core gamers (a mon avis) peuvent voir le bout, ce qui accroît donc énormément la durée de vie du soft en solo.

    Que dire en conclusion. Bah tout simplement que F-Zero est jouissif (on en prend véritablement plein la gueule surtout sur le saut de l’ange d’une des dernières course :D)  et extrêmement rythmé, on ne s’ennuie pas une seconde même en solo (et je vous dit pas en multi jouable jusqu’à 4 bien évidemment). Bref si vous êtes amateur foncez (il doit pas être cher en ce moment ^^), et les autres bah allez chez un pote qu’il l’a ^^.


    Point positifs :

-Graphisme
-Maniabilité
-Sensation de vitesse
-Adrénaline
-Excellent en multi
-Pas de clipping ni d’alliasing

    Point négatifs

-Difficulté trop accrue
-Design des vaisseaux
-ON VEUT PLUS DE CIRCUITS XD !!!



18/20


Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00009/00009352_047_finale.htm

15 septembre 2006

[TEST] Phoenix Wright Ace Attorney : du renouveau sans objection !

pwaa








    Chers citoyens, faite entrez l’accusé ! 

    * Blanc *

 

    Bon ok, dsl pour cette entrée pourrie mais c’était pour vous mettre dans le bain :D. Et oui car, today, je vais vous parler d’un jeu assez dans ce concept : Phoenix Wright !  Pourquoi rare me direz vous ? Son principe est assez originale car le jeu vous proposez de vous plongez dans la peau d’un avocat de la défense ! Et oui rien que ça ! Et pour les blagues vaseuses de Kuri, avocat c’est pas le fruit ^^.

 

    Aller je sais ça peut surprendre, mais je peux vous annoncez de suite que le pari de Capcom est réussi. Je vous décortique tout ça.

 

    Story, intérêt du scénario toussa …

 

    Phoenix Wright est un avocat de 24 ans tout frais sorti de la fac de droit, qui est donc sans expérience. Il est ainsi « recruté » par Mia Fey qui tient un cabinet d’avocat : Fey & Co. Vous avez beau être tout juste diplômé, le cours des évenements ne vont pas vous aidez. En effet votre première affaire vous propulse à  la défense de votre meilleur amis Paul Defès soupçonné de l’assassinat de sa petite amie. Vous devrez ainsi décelez les contradictions des différents témoignages avec les pièces a convictions de l’affaire. Vous allez rencontrez par la suites des affaires plus robustes, où vous devrez mener votre propre enquête et ainsi recueillir les différents témoignages et les différente preuves sur les lieux du crime pour tenter d’innocenter votre client.

 

    Tous les différents scénarios de l’affaire sont très bien ficelés, et vous verrez par la suite qu’ils ont un lien entre eux notamment avec le cas de Mia Fey et de l’avocat de l’accusation Benjamin Hunter. Les enquêtes sont trépidantes se qui provoquent un véritable envoûtement auprès du joueur, on est pas pressé d’éteindre la console. On ne s’ennuit pas ! La personnalité des différentes témoins et personnages du jeu sont très retranscris, et impose un certain rythme non négligeable au soft. Les dialogues sont important et impose au joueur une véritable réflexion… Mais voyons cela dans la partie technique…

 

    Gameplay, technique, interactions….

 

    En effet, la progression du jeu est assez orginale, elle se fait par la succession de panneau de jeu, à la manière d’un point and click, et oui on pourrait qualifier Phoenix Wright ainsi. Cela paraît peut-être classique, mais la façon d'interroger les différentes protagonistes est très dynamique avec des CLASH BAM quand il ya coupo de théâtre pendant le procès. En effet il ya deux phases de jeu dans Phoenix Wright. Tout d'abord les scènes d'enquête où on peut se déplacer, examiner, interroger, présenter des objets sur les différents plieux proposés durant l'épisode. La progression n'est pas extremement linéaire, mais on est asser relativement guidé par les personnages du jeu, ce qui impose ainsi une réelle reflexion du joueur. En effet il faudra se demander : quelles preuves ou objets présenter pour obtenir des informations qui nous permettrons de progresser dans l'enquête. Mais le plus palpitant, rèste les scènes de procès. Elles restent certes asser répétitives, mais les différentes personnalités des avocats de l'accusations et des témoins participent à la variété des déroulement de ces scènes. Le processus est simple, l'avocat de l'accusation appelle un témoin qui fait sa déposition. Vous, vous opérez par la suite un contre interrogatoire pour en déduire des contradictions (des objections), avec les différentes preuves qui constituent le dossier de l'affaire. Ces preuves sont donnés par les personnages, mais devre aussi les aquérir par vous même. Vous pourrez aussi mettre la pression au témoin pour le déstabilisez et peut-être demander qui fasse une autre déposition. C'est la que votre pouvoir réflechissant est rudement mis à l'épreuve, car déceler les différentes contradictions à travers les témoins devient de plus en plus difficile au cours de l'aventure.

 

    Techniquement le jeu n'est pas une grande baffe ludique mais quand même ce n'est pas moche du tout. Les animations sont minimes mais plaisantes : elles contribuent vraiment à donner une véritable personnalités aux personnages. Certaines m'ont même fait sourir ^^. Bref c'est joli, coloré, fin, mais pas très animé (successions de planches tout ça...). Mais ce n'est pas très grave, car comme vous l'avez compris ce n'est pas l'atout du soft...

 

    La maniabilité est excellente, car elle s'execute uniquement au stylet pour notre plus grand bonheur ce qui vraiment un réelle plaisir : les successions de plans et de dialogues sont rapides et sans accros, ce qui montre que le soft est très rythmé. Bre ça va vite, c'est précis et tant mieux, non vraiment sans failles :).

 

    Et en conclusion qu'est ce qu'on a finalement ?

 

    Bah un excellent soft ! Que demandez de plus :  les différentes affaires sont intenses en émotions, les retournements de situations sont nombreux, et quelle fierté quand on a gagné le procès ! On sent vraiment un véritable aboutissemen ! Le jeu est un des premier du genre en Europe, vraiment Capcom a bien fait de l'édité pour nosu petit français, et quelle adapation ! La maniabilité est impeccable, les scénarios sont complexes et bien trouvés, le charismes des personnages sont idéalement présentés, bref c'est du beau boulot. On ne s'ennuit vraiment, et on décroche que très rarement, je l'ia acheté lundi et je l'ai presque terminé ^^. Quoi déjà? Et oui il est la le hic :  c'est la durée de vie ! Le jeu est asser cours certes mais quel pied ^^ ! Un cosneil vraiment si vous avez une DS procurez le vous ! Et pour les autres ? Bah heu... achetez une DS ! Non vraiment ça vaut le coup :) !

    Les plus :

 

- L'originalité
- Les scénarios
- Le gameplay
- La personnalité des protagonistes
- Des graphismes aboutis
- Le punch : pas un gramme d'ennui !
- Puis tout le reste :D

 

    Les moins :
- Durée de vie
- L'animation? 

 

Voila pour ce test ! Pas d'objections ! Foncez ! (oui je sais elle était pourrie XD)


16/20


Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00014/00014087_105_finale.htm


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Le jeu video par Djinner
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