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Le jeu video par Djinner
7 janvier 2009

[TEST] Prince of Persia : Le vent du changement !

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Oyez, oyez brave gens ! Ayé, on m’avait dit que 2008 serait une grande année du jeu vidéo, et on m’avait pas menti. 2008, c’est le changement, c’est aussi le renouveau. Enfin pas pour tout le monde me direz vous (Gears of war 2 hein), mais quand même. Prince of Persia ne déroge pas à cette règle loin de la. Nouvelle génération de console implique nouvelle génération de notre Prince préféré ! Et faut le dire, Ubi fait bien les choses. Vous voulez un véritable souffle épique et artistique ? Et bien c’est parti.


 

Et oui le Prince de Perse a changé. Dans le style déjà, oublié la classe et le bien coiffé, nous voici au commande d’un voleur mal rasé, crado, habillé à la va comme je te pousse. La scission est faite : Farah n’est plus la Prince of Persia girl, mais bel et bien l’ânesse de monsieur le Prince. Et oui on ne fait pas les choses à moitié chez Ubisoft, quand on veut couper court avec l’ancienne sérieu, on le fait et pas qu’un peu. Bien pour le pitch maintenant, on retrouve notre Prince, plus aussi prince que cela, égaré en pleine tempête de neige, qui tombe nez à nez avec une jeune demoiselle en détresse. Bien entendu avec bon cœur, nous chassons ses poursuivant, et nous assistons à la libération d’Arihman (malgré nous), un démon majeur, par le père de cette même jeune fille, qui se révèle être la Princesse Elika. Cette libération provoque la corruption des quatres grandes zones de l’ancien royaume d’Elika : La citadelle, le jardin, ,… Comme vous l’avez compris, il s’agira par la suite avec l’aide de la princesse, de purifier ces terres. Car quand même c’est plus cool quoi.

 

La révolution d’Ubi est tout d’abord, il ne faut pas se le cacher, une révolution graphique est artistique, avec un cell shading tout simplement superbe. C’est tout simplement magnifique, il n’y a que du bon gout, et on repère bien la différence entre les terres corrompues et purifiés. Y’a pas à chier, le rendu graphique a vraiment de la gueule, et colle parfaitement à l’ambiance de ce nouvel opus de la saga Prince of Persia. On reste même parfois admiratif à contempler une zone, on se pose et on regarde, zen, cool. A cela s’ajoute une absence de chargement total, hormis quand on se téléporte d’une zone lavée de la corruption à une autre, et ça ce n’est vraiment pas négligeable. Ainsi, Prince of Persia propose un jeu ouvert, ou presque, car quatre pouvoirs sont à acquérir, quatre pouvoirs de « déplacement magique d’Elika » si je puis dire, qui sont utilisables que dans certaines zone. On reste aussi contemplatif sur le vide des niveaux…


 

Et oui ça ne fourmille pas d’ennemis en tout genre… On va dire que le bestiaire est un peu une des faiblesses du titre, car les ennemis sont un peu tous les mêmes, des guerriers corrompus à éliminer, et ils ne sont pas très nombreux. Mais cela parait malgré tout légitime, ça ne choque qu’un peu au début de l’aventure, on s’en accommode tout de même assez vite.


 

Le jeu, même s’il semble « libre » est malgré tout un peu dirigiste, car il vous indique quelle zone est à purifier avec tel pouvoir acquis. Avant chaque purification, on affronte le même bosse qui gouverne la zone (donc quatre au total). Ceci étant fait, il suffit par la suite de reparcourir le niveau que l’on vient de faire pour collecter des sphères de lumière disséminées un peu partout. Ces sphères de lumières permettent d’acquérir un des autres pouvoirs et ainsi de suite. Il suffit de répéter ce même schéma dans chaque niveau de chaque zone pour arriver à la purification « totale » des terres du royaume d’Elika.

 

Nous parlions d’ennemis peu diversifiés tout à l’heure. Ce qui nous amène à parler du système de combat, qui s’appuie sur bien évidement sur des combos à effectuer à l’aide des quatre boutons de la manette. Ce n’est pas révolutionnaire, mais il faut dire que les mouvements du prince sont assez classieux, et les combats restent nerveux. Malheureusement ils sont assez redondant et peuvent devenir lassant pour les joueurs confirmés.

 

Parlons en d’ailleurs, ce qui frappe tout d’abord à première vue dans ce Prince of Persia, c’est qu’il est impossible de mourir. Oui, impossible. Princesse Elika est la pour vous sauvez si vous avez rater votre saut, ou vous protégez si jamais vous rater un bouton dans les quick time event des différents combats et que l’ennemi se rue vers vous, il regagnera un peu de vie, et puis c’est marre. Oui c’est un peu déroutant, mais la encore pas choquant, juste légitime et même parfois plaisant, car plus besoin de lancer sa sauvegarde en attendant le chargement, ou je ne sais quoi. Tout est géré en temps réel et cela ne coupe pas du tout l’aventure, ce qui est fort plaisant et ergonomique. Plus de prise de tête, juste du jeu. Ca change c’est sur, certains pourrons crier au scandale, mais moi ça m’a plu.

 

Et oui Prince of Persia, comme vous avez pu le voir, c’est « casualisé », mais si j’ose dire, dans le bon sens. Les combats sont plus simples, les différentes séquences de gameplay aussi, mais vraiment on prend du plaisir à y jouer. Et ça c’est le plus important.

 

Côté level design, rien à dire. Les niveaux ont de la gueule, sont fort bien modélisé, et artistiquement magnifique. Ils sont tout à fait différentiables, et on vraiment leur pâtes graphique.

 

En conclusion, nous pouvons dire que ce Prince of Persia est tout simplement déroutant. Il a un certains nombres de défaut qui ne seraient pas aussi bien passés avec un autre jeu : sa simplicité (maladive ?), ses mondes vides, ses combats et ses séquences de combats un peu trop répétitives nuisent au tableau qu’il dresse. Mais que dire de la réalisation ? D’un gameplay intuitif et plaisant ? Rien, Prince of Persia est tout simplement un plaisir à déguster, un moment vidéo ludique que je n’ai pas vécu depuis un bon bout de temps. Avec des combats épiques, une aventure qui ne se stoppe jamais, y’a pas à dire, il a de quoi faire valoir son achat. La durée de vie reste tout de même assez conséquente pour un jeu de nos jours (15 heures et quelques), et puis de toute façon y’a les succès à accomplir hein ! Niveau scénario cela reste classique, bien contre le mal, cause écologique purificatrice, bref normal quoi pour notre époque. Cela parait banal comme ça, mais tout ceci est tiré vers le haut par un coup de théâtre à la fin de l’aventure… Le Prince est de retour, il est dans la place, ne le loupez pas… J’ai kiffé c’est tout !

 

Les plus

 

Artistiquement magnifique

Techniquement aussi (le cell shading fait vraiment son effet)

Gameplay intuitif et vraiment plaisant

Coup de théâtre (vivement le prochain)

 

Les moins

 

Combats et séquences de plateformes un peu trop répétitives

Monde peut être un peu trop vide

Scénario classique (quand même hein)


18/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/images/00017/00017190_somm_p000.htm

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