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Le jeu video par Djinner
14 décembre 2006

[TEST] Gears of War : j'aime les baffes !

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Salut. Oui je sais , j’ai voulu faire bref aujourd’hui ... Aller on commence directos ^O^.


Vous savez y’a des jeux qu’on attend depuis longtemps parce que c’est la suite d’une série plus ou moins mythique, parce qu’on a accroché au genre et tout ce qui tourne autour. Je me revois encore sur gametrailers.com, en train de regarder la conférence Microsoft, et voyant pour la même occasion la présentation de Gears of War, inconnu pour moi auparavant. Là je me dis, purée la 360 il me la faut, "NEED". Y’a des jeux qui font mouche parce qu’on sait des les premières minutes de visionnage qu’on va prendre un pied ancestral avec le pad en main. Maintenant il reste a vraiment le goûter dans son état brut, alors ancestral ou pas ?


Gears of War pour les incultes, et je sais qui y’en a beaucoup, a été annoncé lors de l’E3 2005, puis de fil en aiguille a suscité les convoitises, jusqu’à devenir le killer-ap super attendu de cette fin d’année, bah oui il est sorti en Novembre. L’action prend place dans un futur proche cataclysmique, et oui je ne pèse pas mes mots. Les premieres minutes d’intro annoncent la couleur, et vous l’avez deviné que ça n’allait pas devenir rose. L’heure est grave, très grave, une guerre fratricide entes les humains et les locustes, sortes de démons/aliens, emergent des profondeurs de la terrestre comme des parasites, ne cesse toujours pas, et l’ennemi commence à prendre le dessus. C’est pourquoi Marcus, un ancien héros de guerre, mis en prison pour non obéissance des ordres, est appelé à réintégrer les rangs, et tenter de mettre fin à cette guerre, ou tout au moins repousser l’affront. Pour cela il a des copains avec lui qui aiment aussi magner la mitrailleuse/chainsaw. Mais on y revient dans le paragraphe suivant, suivez le guide !

Et oui ! Gears of War est fait pour la coopération, d’ailleurs j’ai fais plus de la moitié de la progression avec un pote, qui avait la chance de jouer avec moi. Comme vous l’avez compris, vous ne luttez pas seul contre les Locustes, en effet Marcus se voit promu chef d’escouade. Certes les ordres permis sont plus que minimes et n’apportent pas grand chose au jeu, mais c’est tout de même appréciable. Pourtant la force de Gears of War est dans l’intuitivité du gameplay, et les différents modes de couverture. En effet toutes les différentes actions de mouvement tourne autour que d’un seul bouton et de la positon du joystick. Ce bouton (A pour ne pas le citer) permet de sauter en avant, sur les côtés, en arrières mais aussi de se coller contre les murs, passés d’un mur à l’autres, pour échapper aux tirs ennemis. C’est un peu un jeu de cache-cache longue porté. On se couvre, on vise on tire, on se recouvre etc… Ca peut paraître tres répétitif, même moi je pensais ça et bah pourtant, loin de là. Les différentes confrontations, sont très rythmées et surtout très diversifiées. C’est la progression du jeu qui veut ça il faut croire, qui alterne phase de tir à bord wagon en circulation, cache-cache dans la lumière avec le redoutable Creel (créature de la nuit qui vous dévore en un rien de temps dès que vous paraissez dans une zone d’ombre) ou tout simplement défendre des barricades contre l’assaut ennemi. Mais ce n’est pas tout, il en existe encore pas mal d’autres, qui renouvelles à chaque fois le plaisir de jeu, pour ne pas spoiler ;) .

La prise en main est donc quasi immédiate et réglée au poil, pareil pour la visée qui est très précise, mais bon c’est pas non plus de la guerre chirurgicale, Gears of War c’est de la violence pure à l’état brut, on a du sang sur les mains et pas que sur les mains bien sùr. Que dire d’un corps à corps à la tronçonneuse, ou les gerbes de sang giclent contre l’écran, rien bien sur, et admirez le travail. Parce que sans rire, ces aliens sont résistants, c’est pas le Walter PPK de James Bond qui va finir le boulot. Oh non ! Et c’est pour ça que l’arsenal fourni a l’envergure de la tâche à accomplir. Mitrailleuse lourde, légère, fusil a pompe, gun surpuissant, sniper, grenades, lance-grenades, tir a l’arc explosif, avec chacun un design qui colle merveilleusement à l’atmosphère… C’est là que le premier problème réside, c’est que les armes, à part la mitraillette – chainsaw, bah les autres servent que très brièvement, c’est un peu dommage, ils ne sont pas super développé, mais servent tout de même contre les gros gros locustes. Tiens quant à eux, bah eux aussi ils aiment manier les armes, parce ils aiment faire la guerre. Je vous l’ai dis, ils sont robustes les sagouins, ils parlent même notre langue, mais en plus il en existe différentes sortes, tous plus horrbiles les unes que les autres, mais avec une hierarchie en terme de puissance bien établie. Entre nous faut bien qu’elles servent à quelques choses ces grenades. D’ailleurs, ce qui est en somme toute pratique, c’est que leur trajectoire est indiquée à la manière d’un Splinter Cell premier du nom, de même pour la trajectoire des flêches du tir à l’arc. Dans tous les cas, l’utilisation est simple, et ça c’est cool.

On y arrive enfin. Gears of War est le plus beau jeu jamais créer sur console. La baffe est tellement énorme que même mes potes ont eu du mal à se reveler. Des qu’ils l’ont vu tourné : « Mais qu’est ce qu’il est beau ! :O ». Et ça a fait à tout le monde cet effet. Il met à la rue tout ce qui a été fait sur console auparavant, et même ce qui a été fait sur PC (a part Crysis qui sortira l’année prochaine). C’est une claque technique, de l’or en barre, bref que du bonheur. Le gigantisme de la ville est tout simplement impressionant, tout est modélisés, travaillés dans les moindres recoins. Les détails fourmillent et donnent un rendu hyper réaliste. Que dire de la modèlisation des différents personnages. Là encore c’est du grand Art, même s’ils ont tous la même carrure, et plus de bras que de neuronnes, ils claquent sévère (dixit isa ;) ). Les expressions sont elles aussi très réalistes, le level design est ce qu’on lui demande : apocalyptique, terne (très peu de couleur), triste, rocheux, gris etc… Bref il rend une véritable situation de guerre qui dure et dure, sans véritable espoir de fin. Je le trouve malheureusement pas très diversifié. Les scènes de combats tournent plus ou moins autour de la ville, ça aurait pu être un peu plus pensé autrement, mais bon ça ne fait pas l’ombre sur le tableau. Le tout est hyper dynamique, on ressent les balles que se prend Marcus, on vit chaque situation intensément, avec un léger stress, et beaucoup de concentration. En gros on en prend plein la gueule, un peu comme une vague de plus de deux mètres qu’on a pas vu venir.

Gears of War n’est malheureusment pas dénué de défauts. Les doublages français manquent cruellement de crédibilité, et montrent plus le côté chambre a air du cerveau des army-mens, que leur charisme, éclatant soit-il. Bon ce qui est bien c’est qu’on les entend pas non plus énormément mais co même, ils auraient pu les laisser en anglais et mettre des sous-titres à la manière d’un "Dead Rising". M’enfin bon, ils ont quand même la classe. L’autre soucis reste la durée de vie en mode solo, le plaisir est de trop courte durée, à la manière de la Guerre des Mondes, ça coupe trop vite. Cinq actes, pour, à la louche, plus ou moins dix heures de jeu. Il y a quand meme trois modes de difficultés, avec les succès à débloquer à la clef pour rallonger le plaisir.
Mais je pense que Gears of War prend aussi une énorme place en multijoueur. Je ne l’ai pas encore testé, parce que je n’ai pas le live de manière constante, mais les premiers rapports qu’on m'a fait ont confortés mon opinion : il est nerveux, jouissif, dynamique, bref, là encore que du bonheur. Il devrait y avoir pas mal de mode multi : (lis sa notice) zone de guerre (humains vs locuste), assassinat (chaques équipes doivent tuer le commandant de l’équipe adverse), éxecutions (un "free for all" à la mode post-apocalyptique). Le mode multi se démarque aussi par la coopération, que ce soit sur le live ou en écran partagé. Cette dernière prend tout son sens dans un tel type de jeu, où la complicité du duo règne en maître.

Un autre point noir : l’étendu du scénario. Pas très très recherché, et je pense qu’il est possible de le faire, il sert de prétexte a cette guérilla plus que violente, mais bon on s’en fout, enfin je parle pour moi, mais j’aime défouraillé du locuste :D.


Pour conclure, parce qu’il se fait tard les enfants, Gears of War est le killer ap qu’on attendait : une baffe technique, un gameplay hyper intuitif qui comblera les novices comme les confirmés, une durée de vie multi plus que sympatoche, en ajoutant à cela des situations d’affrontements très variées… C’est le genre de jeu auquel on décroche très difficilement, et ça se comprend. On en a pour nos yeux, et pour notre argent. Je pense qu’un nouveau standard est né ! A quand la suite !


18/20

Images : http://www.jeuxvideo.com/screenshots/00014/00014570_160_finale.htm

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